Picottie’s : le choix du digital dès l’ouverture
Sylvie Daveau a ouvert en mars 2014 à Loches son magasin, Picottie’s, dédié à la cuisine et à l’art de la table. « Avant même d’ouvrir, j’étais présente sur la plateforme de vente en ligne de la CCI Touraine, « Achat Touraine », afin de me faire connaître et de vendre quelques articles. J’animais aussi ma page Facebook en présentant l’avancée des travaux de la boutique », explique Sylvie Daveau. Après l’ouverture, la dynamique commerçante a d’abord créé son site non marchand avant de devenir marchand. « Je savais qu’il fallait être présente sur le web et les réseaux sociaux. Depuis 2018, Picottie’s est aussi sur Instagram pour toucher une clientèle plus jeune », précise Sylvie Daveau. Lors du premier confinement, l’engouement de la population confinée pour la cuisine et les produits locaux a profité à l’univers de la cuisine. « Merci Cyril Lignac pour ses cours en ligne ! Grâce à mon site, les gens repéraient un ustensile qui leur manquait puis venaient le chercher en drive au magasin ou je leur livrais via Colissimo. Au second confinement, la fréquentation de mon site a été encore plus dynamique. J’encourage tous les commerçants à utiliser le digital ! », conclut Sylvie Daveau, très satisfaite de la fidélité de la clientèle locale.
La Penderie du Bonheur séduit grâce au web
Créée en 2019, la Penderie du Bonheur est un dépôt-vente de vêtements et accessoires destinés aux enfants. « La création de mon site internet s’est faite juste avant de trouver une boutique. Cela m’a pris plusieurs mois, car je suis seule pour référencer plus de 1000 articles. La communication sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram plus le site me donnent de la visibilité et ensuite les clients viennent à la boutique. Pendant le deuxième confinement, j’ai pu réaliser des ventes grâce à mon site. Il y a aussi des touristes qui ont découvert la boutique à Loches et qui maintenant commandent via le site », exprime avec enthousiasme Caroline Bailly.
Les Établissements Tarnier se convertissent au digital
Faut-il encore présenter les Établissements Tarnier, exploitation maraichère familiale depuis 1910 installée à Beaulieu-lès-Loches ? Aujourd’hui dirigée par Jérôme Tarnier, cette entreprise a su apprivoiser l’évolution des modes de consommation, tout en conservant la proximité avec sa clientèle. « À l’époque de mes parents et grands-parents, les légumes étaient vendus à 90 % sur les marchés et 10 % dans des épiceries ou aux restaurateurs. Aujourd’hui 60 % de notre production sont commercialisés par des intermédiaires et 40% partent en vente directe via les marchés et la Cabane des 4 saisons », explique Jérôme Tarnier. Créée en 2017, la Cabane des 4 saisons, un système de casiers réfrigérés et automatisés, était déjà une innovation, « à la Cabane, nous avons vu les ventes augmenter au moment du premier confinement », souligne-t-il. Néanmoins, en mars, suite à la fermeture des marchés, l’entreprise décide de créer un site web – lacabaneenligne.fr – qui permet de sélectionner son panier pour venir le récupérer en drive à Beaulieu-lès-Loches, « cela nous a demandé beaucoup de travail pour créer toutes les fiches-produits, pendant le confinement nous avions entre 70 et 80 commandes par jour. C’est une vitrine supplémentaire, et une réponse aux nouvelles façons de consommer ».
L’Atelier d’Alice & Téo : « en ruralité nous avons besoin du digital »
L’Atelier d’Alice et Théo est installé à Descartes depuis 2016 et mélange les plaisirs : boutique, bar à thé, produits artisanaux et de créateurs, atelier de couture. Sa boutique en ligne existe depuis le début, et Sylvie Wigy a des stocks dédiés à son e-shop. « Au moment du premier confinement, j’ai beaucoup communiqué sur les réseaux sociaux et cela a très bien marché, les clients venaient retirer en magasin », explique Sylvie Wigy qui expédie ses colis partout en France, « pour les artisans, les réseaux sociaux sont un atout, surtout en ruralité. »7