Il y a 7 ans, Sylvain Contreau, responsable service après-vente (secteur nord) de l’entreprise Dousset Matelin, recherchait un mécanicien agricole. « Un agriculteur m’a parlé de Fabien, et même s’il était formé en mécanique automobile, je lui ai proposé un poste de mécanicien agricole », se souvient Sylvain Contreau. « C’était dépaysant au début, la structure était aussi plus importante mais j’ai été accompagné dans ma formation » , explique Fabien. « La taille des machines impose de maitriser d’autres techniques pour réaliser les entretiens, il y a plus d’hydraulique, d’électricité embarquée mais aussi d’électrohydraulique », ajoute Sylvain Contreau.
Pas de routine
Pour Fabien, la routine n’existe pas. « La technologie des machines évolue très vite », précise le jeune mécanicien. Au sein de l’entreprise qui assure régulièrement des formations pour ses employés, les tâches évoluent. « Pendant 5 ans, j’ai travaillé sur des réparations de tracteurs. Puis j’ai été formé en climatisation. Depuis 2 ans, je travaille sur les moissonneuses-batteuses. Je continue à progresser dans mon métier », raconte Fabien. « C’est un métier où l’on peut commencer mécanicien, puis on devient technicien, et ensuite le métier peut évoluer vers technicien expert ; on analyse tout à l’aide d’ordinateur », mentionne Sylvain Contreau qui a lui-même commencé son parcours professionnel en tant que mécanicien agricole. Un mécanicien agricole commence par les réparations simples sur du matériel d’occasion, puis il assure l’entretien et les réparations chez les clients, mais aussi de la mise en main de matériel neuf.
Un métier qui recrute
« C’est nécessaire d’avoir du très bon personnel », assure Sylvain Contreau. « Nous sommes prêts à ouvrir la porte à une personne qui aime bricoler et qui est motivée. Nous pouvons lui apporter toute la formation nécessaire », mentionne-t-il. L’entreprise Dousset Matelin recrute actuellement un mécanicien, un technicien ainsi qu’un chef d’atelier.