« Nous soignons tous les comportements liés à une addiction comme l’alcoolisme, les drogues, les médicaments, mais aussi les addictions comportementales. Nous sommes également habilités à recevoir des personnes en état de burn out lorsqu’il génère une pratique addictive » mentionne Sarah Trotet, directrice de l’ANAS. 50% des patients de l’établissement sont des CRS, policiers, gendarmes, pompiers, gardiens de prison venus de toute la France ; 50%, sont des patients « de droit commun » originaires de la région Centre et admis sur prescription médicale.
« Depuis 2010, nous avons une autorisation de l’Agence Régionale de Santé, nous sommes un établissement public à but non lucratif, il n’y a pas de dépassement d’honoraires » précise Sarah Trotet. Pour les patients de la région, la procédure d’admission se fait par téléphone ou par internet avec une prescription médicale. « Ensuite, notre médecin chef étudie le dossier et donne son avis, favorable ou non » explique la directrice. Quelle que soit leur origine, tous les patients vivent ensemble et partagent les mêmes activités : « un brassage forcément très riche » selon la directrice.
2 mois pour se reconstruire
Les patients accueillis à l’ANAS sont au préalable sevrés puis ils intègrent l’établissement pour deux mois, le temps de se reconstruire. Une équipe de 34 personnes gère les 56 patients. Médecins addictologues, médecins du sport, ostéopathes, psychologues, infirmiers mais aussi moniteurs d’ateliers artistiques et sportifs, encadrent avec attention les patients. « Nous redonnons un cadre, les heures de repas sont fixes, il y a des activités obligatoires mais aussi libres, un encadrement psychologique et médical. L’objectif est de préparer les patients à la sortie » explique Sarah Trotet.
ANAS : Association Nationale d’Action Sociale